La communication entre soignants : les bruits

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Dans un métier où les patients sont de plus en plus nombreux, avec des pathologies de plus en plus complexe, la communication se positionne comme une des compétences essentielles à maîtriser. La communication entre soignants possède des spécificités selon les secteurs où nous travaillons. Un paramètre primordial à prendre en compte ? Le BRUIT. Derrière ce mot pourtant si court, se cache un bon nombre de pièges à éviter.

Le bruit physique dans la communication entre soignants

Dans un bloc opératoire, un service de médecine, un EHPAD, les soignants sont soumis aux bruits physiques. Bien souvent il s’agit d’un poste de radio pour nous détendre mais cela peut aussi être des travaux, des machines, des alarmes.

Alors que peut-on en dire ?

En effet, lorsqu’il s’agit de la musique qui détend le chirurgien ou le service, les patients, on n’y voit aucun inconvénient. En revanche, il est prouvé que lorsque la communication se doit d’être précise, ces fonds sonores deviennent délétères. Il est alors temps de les supprimer : moment clé d’une intervention, journée surchargée d’autres bruits, éloignement des soignants qui communiquent….

Une pause nécessaire à la concentration de chacun, d’autant plus que certains bruits ne sont pas évitables. Alors n’hésitez pas, appuyez sur le bouton du poste comme vous baissez la radio en voiture lorsqu’un itinéraire devient trop compliqué ou que vous souhaitez entendre votre passager.

On redémarrera cela plus tard… quand il s’agira de se détendre.

Communication entre soignants : Selon le moment choisi, la musique bascule de quelque chose de positif, nécessaire à une ambiance de travail agréable, à quelquechose entrainant une rupture dans la communication entre soignants.

Le bruit psychologique chez les soignants

Chacun est soumis à des bruits qui lui sont propres : J’attends un coup de fil important aujourd’hui, je suis parti travailler et mes enfants sont malades, j’ai quelque chose de nouveau à faire cette après-midi et je ne me sens pas à l’aise…

Nous sommes tous confrontés à cela dans le quotidien : nous sommes humains.

Alors comment faire avec toutes ces choses qui me traversent l’esprit certains jours ? Il est évident que communiquer avec tant de bruits psychologiques devient difficile et on entend souvent dire : « tu es au travail, laisse le reste au vestiaire ? ». Est-ce bien la une réflexion constructive et possible ?

Tout simplement, si ces bruits vous gênent et tapent sans cesse dans votre tête, si bien que vous oubliez certaines tâches ou n’entendez pas certaines transmissions, voici quelques règles, certes simples mais applicables :

  • Verbaliser votre stress, vos pensées gênantes : cela permet de faire redescendre la pression et de signaler à vos collègues une possible défaillance. Ceux-ci pourront être plus attentif à votre état d’esprit, et sans être invasif, veiller au geste que vous faites. Refaire une transmission car vous étiez ailleurs, vous redemandez plusieurs fois tout en comprenant que ce n’est pas votre journée.
  • Vaincre les émotions négatives : Quand on est confronté à un problème, on a une tendance à voir tout ce qui nous arrive en noir. Ceci est un biais cognitif (de confirmation) que je détaillerai dans un prochain article. Tout simplement, essayez de réfléchir à tout ce qui va bien… On trouve toujours quelque chose.
  • Exprimer physiquement vos bruits : une pause, un moment seul ? Petit moment pour se calmer physiquement. Pour moi, il s’agit de la musique, pour d’autres la respiration. 

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Votre méthode ?

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N’hésitez pas à partager vos méthodes en commentaire.

A bientôt pour un nouvel article sur les bruits dans la communication entre soignants.

Benjamin